Mnémosyne // ANNULÉ
une œuvre d’art totale qui privilégie un rapport intime au public
Mnémosyne pour dire la mémoire d’un monde : celui du chorégraphe et plasticien Josef Nadj. Trente ans après la création de sa première pièce, il nous offre une œuvre globale, associant projet photographique et performance scénique.
« Ce spectacle, c’est une petite tentative de faire une sorte d’autoportrait, de montrer la façon dont je fais mes recherches. Je suis revenu à un solo pour essayer d’y voir un peu plus clair. J’essaie aussi de travailler sur la notion du temps, de trouver quel est le temps minimum nécessaire pour « dire », et je suis arrivé à une durée de 20 minutes, avec l’idée que dans un laps de temps réduit, on peut donner l’impression que le temps est très ouvert et que l’on peut perdre la notion du temps »
lJosef Nadj, entretien avec Marie Richeux – Par les temps qui courent, France Culture
Pour Mnémosyne, Josef Nadj a conçu une vaste exposition photographique foisonnante, un véritable écrin constellé d’images au sein duquel il se met en scène – entre jeu, danse et performance – au plus près de son public. Chacun des clichés accrochés aux abords de la boîte raconte une histoire, à appréhender comme un spectacle suspendu. Ces clichés suggèrent, parallèlement à la brièveté de la performance, un rapport au temps qui s’étire sur plusieurs années, de la recherche des formes à la composition des images, du choix de la technique à la prise de vue effective.
Il conçoit ainsi un petit espace clos et sombre, une camera oscura en attente. Un dispositif qui, une fois activé par l'artiste le temps de la performance, transforme le visiteur en spectateur voire regardeur. Dans l’intimité de ce cabinet où s’animent quelques curiosités, Josef Nadj livre une brève performance d’une rare densité : chaque mouvement, chaque action, chaque instant résonne avec son parcours, personnel et artistique, transfiguré dans une épure empruntée à Beckett. Et l’on songe alors que, dans le titre « Mnémosyne », on entend le mot « Ménines »… A l’instar du chef-d’œuvre de Vélasquez, Mnémosyne contient une multiplicité de regards qui ne cessent de se nourrir.
Hommage personnel et transversal à l’Atlas demeuré inachevé de l’historien d’art allemand Aby Warburg, Mnémosyne s’apparente à une œuvre d’art totale, à la fois installation, performance et exposition, dont il reste pour chacun une image, ultime, qui interroge à la fois notre regard et notre mémoire : qu’avons-nous vu ?
Marylène Malbert, entretien avec Josef Nadj
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autour de l'évènement
service Souffleurs d'Images
sam. 13 avril à 17h
service destiné aux personnes malvoyantes et aveugles
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gratuit, informations & réservation auprès de Flavie Berthelot
flavie.berthelot@maisondesmetallos.paris
[exposition] Mnémosyne
09 › 13 avril
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l'exposition est ouverte du mardi au samedi entre 14h et 18h30
gratuit, en accès libre
Vernissage et présentation du mois
mar. 09 avril à 20h30
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gratuit — sur réservation
Josef Nadj et l’équipe de la Maison des métallos vous propose d’échanger sur le programme du mois d’avril. Rendez-vous en salle claire pour découvrir les expositions Mnémosynes et Les Miniatures, et assister au vernissage.visite guidée de l'exposition avec Josef Nadj
jeu. 11 avril à 17h
sam. 13 avril à 14h↘
gratuit, sur réservation — tout public -
distribution
conception & interprétation Josef Nadj
lumières Rémi Nicolas
construction décor et régie générale Sylvain Blocquaux
musiques Peter Vogel, Emmanuelle Tat
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production
coproduction Biennale de la danse de Lyon 2018 • Centre Chorégraphique National (Orléans) • La Filature Scène nationale (Mulhouse) • Le CENTQUATRE (Paris)
soutiens Ministère de la Culture – Direction générale de la création artistique – Délégation à la danse • Région Île-de-France • La Villette (Paris) • Résidence Sainte-Cécile (Orléans)
Josef Nadj est artiste en résidence au CENTQUATRE-Paris et lauréat du programme de résidences internationales de la Ville de Paris aux Récollets
création Biennale de la Danse de Lyon – Musée des Beaux-Arts, 22 septembre 2018
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dates / horaires
mar. 09 avril 2024à 19h et 20hmer. 10 avril 2024 à 19h et 20hjeu. 11 avril 2024 à 19h et 20hven. 12 avril 2024 à 19h et 20hsam. 13 avril 2024 à 16h, 18h et 20hLa Maison des métallos étant actuellement occupée, nous ne sommes plus en mesure de vous accueillir au sein de nos locaux. Les représentations de Mnémosyne sont donc annulées.
Pour les modalités concernant vos billets, le service billetterie prendra contact avec vous.
Merci de votre compréhension,
L'équipe des Métallos
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infos pratiques
tout public, déconseillé aux moins de 12 ans
durée 20min
tarif 5, 9 ou 12€ (au choix, sans condition)
réservation conseillée (nombre de places très limité)
service Souffleurs d'Images
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sam. 13 avril à 17h
informations & réservation auprès de Flavie Berthelot
flavie.berthelot@maisondesmetallos.paris
/!\ M°2 : fermeture partielle
Nous attirons votre vigilance sur le fait que les stations entre Barbès Rochechouart et Père Lachaise sur la ligne 2 seront fermées du 6 au 13 avril inclus. La station Couronnes ne sera donc pas desservie pendant cette période. Pour vous rendre à la Maison des métallos, nous vous invitons à privilégier les accès suivants :
• Métro : Parmentier (ligne 3)
• Bus :
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ligne 96direction Gare Montparnasse → arrêt Maison des métallos
direction Porte des Lilas → arrêt Saint-Maur/Jean Aicard
ligne 71
direction Porte de la Villette → arrêt Couronnes
direction Bibliothèque François Mitterrand → arrêt Couronnes
ligne 46
direction Château de Vincennes→ arrêt Parmentier — République
direction Gare de l’Est → arrêt Parmentier — République
• Velib / vélo / scooters :
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- station Vélib (n°11032) Jean-Pierre Timbaud - Vaucouleurs
- des bornes sont disponibles pour vélo et scooter sur la place en face des Métallos
• Parkings situés au 11 rue des Trois Bornes ou au 30 boulevard de Belleville
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à propos de...
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la presse en parle
« [...] les petits mondes de Josef Nadj ont toujours quelque chose d'enchanteur, avec leurs corps d'automates sortis d'un film d'animation tchèque de l'entre-deux-guerres ou d'un labyrinthe de Kafka. En particulier cet univers-là, celui de Mnémosyne, dont le cadre vintage semble avoir été inventé pour que ce grand chorégraphe aux gigantesques cernes l'habite de sa stature. » – Libération (+)
« Dans sa chambre noire, Mnémosyne, fable hypnotique d’une vingtaine de minutes, condense des motifs creusés au poinçon dans l’œuvre de Josef Nadj. Le chorégraphe décrit ce solo comme un “autoportrait”. » – Le Monde (+)
Josef Nadj: " Je suis habité par quelque chose qui me pousse vers ces endroits, vers la scène", Par les temps qui courent — France Culture (avril 2019)